Partie 2 : de la Révolution aux temps contemporains : reconstruction d’une identité
La Révolution française instaure tant bien que mal une république laïque… Entre retour à la monarchie, la période de l’empire, la colonisation et les guerres mondiales, l’identité française se reconstruit.
Révolution : ni monarque, ni église
Sur le principe, la Révolution implique un rejet complet de l’ordre ancien, reposant sur une aristocratie de naissance, qui concentre les richesses et des droits sur la grande majorité de la population, dont une partie riche et/ou de fort potentiel ne peut y obtenir une place par ses qualités. C’est tout l’enjeu du libéralisme : abolition du statut social et du droit à la propriété privée par la naissance. L’église considérée à la fois comme complice de ce système de privilèges.
Pour la symbolique, il s’agit encore une fois de trouver dans le passé l’écho du présent : on fait donc un retour de près de 2000 ans en arrière : la Rome et la Grèce antiques, du temps des républiques, de la démocratie, pour trouver nos symboles.
Aigle impérial
Illustration de l’aigle de la légion romaine. Source inconnue.
Napoléon et son empire
Contrairement aux idées reçues et surtout à l’auto-propagande de Jules Césars, les Gaulois sont connus des Romains et pas forcément en mal. La sac de Rome en -390 est resté un traumatisme dans l’histoire de Rome, qui a l’époque était une cité méconnue de la Grèce dominante dans la méditerranée. Son expansion, devenu l’immense empire que nous connaissons tous, est dû à une série de conquête d’une civilisation devenue rapidement une machine militaire. Jules César, pour concurrencer ses condisciples, a choisi de conquérir la Gaule et son récit est celui de sa gloire.
Et le coq Gaulois dans tout cela ? C’est en réalité une moquerie romaine via un jeu de mot entre « habitants de la Gaule » et « coq », en latin Galus pour les deux, qui donne ce sobriquet au Gaulois. Le sobriquet ressortira au temps de François 1er, par les Anglais qui s’en serve pour ce moquer de l’arrogance du roi français. En réponse, le royaume en fera une figure de proue. Cependant, cet épisode est anecdotique et le royaume n’adopte pas le coq comme enseigne.
Le coq des clochers ? Le coq sur les clochers des églises n’est pas proprement français, on le trouve dans beaucoup de pays d’Europe. Il symbolise le jour, la sortie des ténèbres de la nuit et sert de girouette.
L’aigle romain et le coq nous allons cependant les retrouver à l’époque moderne et contemporaine. En attendant, place aux monarchies du moyen-âge.
Aigle impérial
Illustration de l’aigle de la légion romaine. Source inconnue.
Retour à la monarchie
Contrairement aux idées reçues et surtout à l’auto-propagande de Jules Césars, les Gaulois sont connus des Romains et pas forcément en mal. La sac de Rome en -390 est resté un traumatisme dans l’histoire de Rome, qui a l’époque était une cité méconnue de la Grèce dominante dans la méditerranée. Son expansion, devenu l’immense empire que nous connaissons tous, est dû à une série de conquête d’une civilisation devenue rapidement une machine militaire. Jules César, pour concurrencer ses condisciples, a choisi de conquérir la Gaule et son récit est celui de sa gloire.
Et le coq Gaulois dans tout cela ? C’est en réalité une moquerie romaine via un jeu de mot entre « habitants de la Gaule » et « coq », en latin Galus pour les deux, qui donne ce sobriquet au Gaulois. Le sobriquet ressortira au temps de François 1er, par les Anglais qui s’en serve pour ce moquer de l’arrogance du roi français. En réponse, le royaume en fera une figure de proue. Cependant, cet épisode est anecdotique et le royaume n’adopte pas le coq comme enseigne.
Le coq des clochers ? Le coq sur les clochers des églises n’est pas proprement français, on le trouve dans beaucoup de pays d’Europe. Il symbolise le jour, la sortie des ténèbres de la nuit et sert de girouette.
L’aigle romain et le coq nous allons cependant les retrouver à l’époque moderne et contemporaine. En attendant, place aux monarchies du moyen-âge.
Aigle impérial
Illustration de l’aigle de la légion romaine. Source inconnue.
La nation France en Guerre
Contrairement aux idées reçues et surtout à l’auto-propagande de Jules Césars, les Gaulois sont connus des Romains et pas forcément en mal. La sac de Rome en -390 est resté un traumatisme dans l’histoire de Rome, qui a l’époque était une cité méconnue de la Grèce dominante dans la méditerranée. Son expansion, devenu l’immense empire que nous connaissons tous, est dû à une série de conquête d’une civilisation devenue rapidement une machine militaire. Jules César, pour concurrencer ses condisciples, a choisi de conquérir la Gaule et son récit est celui de sa gloire.
Et le coq Gaulois dans tout cela ? C’est en réalité une moquerie romaine via un jeu de mot entre « habitants de la Gaule » et « coq », en latin Galus pour les deux, qui donne ce sobriquet au Gaulois. Le sobriquet ressortira au temps de François 1er, par les Anglais qui s’en serve pour ce moquer de l’arrogance du roi français. En réponse, le royaume en fera une figure de proue. Cependant, cet épisode est anecdotique et le royaume n’adopte pas le coq comme enseigne.
Le coq des clochers ? Le coq sur les clochers des églises n’est pas proprement français, on le trouve dans beaucoup de pays d’Europe. Il symbolise le jour, la sortie des ténèbres de la nuit et sert de girouette.
L’aigle romain et le coq nous allons cependant les retrouver à l’époque moderne et contemporaine. En attendant, place aux monarchies du moyen-âge.
Rien ne va plus !
Le symbole de la Fleur de Lys sur fond bleu céleste est resté 700 ans l’emblème de la France, du moins de la monarchie, du moyen-âge à la Révolution; elle a été fixée grâce aux bannières des croisades. Elle n’est pas aussi universelle et intemporelle que l’on pourrait le croire, car nombres d’illustrations de l’histoire des souverains de France ont été réalisées a posteriori de leurs époques.
La Révolution française du XVIIIe et l’Europe des nations du XIXe ont ré-écrit leurs récits nationaux. En France, la République a gommé tout passé monarchique et chrétien de sa symbolique : à suivre dans la deuxième partie de notre histoire !